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Le véhicule électrique : un choix économique avant tout

5 avril 2023

Selon une étude récente menée dans 24 pays par la firme Deloitte, les automobilistes qui optent pour un véhicule électrique (VE) le font d’abord pour les économies réalisées sur le carburant. Le souci de l’environnement est ainsi relégué en second plan. Surprenant? Pas vraiment si on tient compte du prix volatil et croissant de l’essence ces derniers temps. Qui plus est, au Québec, les économies faites à l’achat d’un VE se déclinent de nombreuses façons.

Adieu, plein d’essence

Rouler électrique signifie généralement réduire de 75 % ses coûts énergétiques. En effet, parcourir 100 km en mode électrique coûte en moyenne 2 $. Par ailleurs, le prix de l’électricité est stable et prévisible contrairement à la volatilité du prix du baril de pétrole. Sans oublier qu’au Québec, nous avons la chance d’avoir recours à l’hydroélectricité, une électricité plus verte et à faible coût.

Entretien limité

Grâce à sa mécanique simplifiée, le véhicule électrique se retrouve moins souvent chez le garagiste pour des entretiens réguliers. Son moteur compte effectivement une cinquantaine de pièces, contrairement aux quelques 200 pièces d’un moteur à combustion interne. Par ailleurs, un véhicule 100 % électrique ne requiert aucun changement d’huile. Grâce au freinage régénératif, les disques et les plaquettes sont également beaucoup moins sollicités. Tout compte fait, les coûts d’entretien sont amputés de moitié avec un VE.

Rabais à l’achat

Que le véhicule soit neuf ou d’occasion, 100 % électrique ou hybride rechargeable, il existe des incitatifs financiers pour réduire le coût d’acquisition d’un VE. Plus le modèle est petit et abordable, plus les rabais à l’achat sont alléchants. Ainsi, le coût d’achat d’un VE neuf peut être réduit de 12 000 $ (3 500 $ pour un VE d’occasion). L’achat d’une borne de recharge est également admissible à une subvention. Notons que plusieurs municipalités offrent aussi des subventions au Québec.

Toujours plus de rabais

Le Gouvernement du Québec a également instauré une plaque verte d’immatriculation pour les VE. En plus de permettre aux électromobilistes d’utiliser plusieurs voies réservées dans les grands centres urbains, cette plaque exonère des frais de péages sur certains ponts et traversiers du Québec. Dans certaines villes, c’est le stationnement qui est offert gratuitement. Certaines compagnies d'assurances proposent également de belles réductions sur les polices d’assurance pour VE.

Au total, un électromobiliste peut s’attendre à économiser de 10% à 20% en comparaison à l’achat et l’utilisation d’une voiture conventionnelle. Alors, le VE, un choix environnemental? Bien sûr. Un choix économique? Sans l’ombre d’un doute.

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